Quel Président pour la RCA ? 

Connu pour sa droiture et son intégrité dans les fonctions qu’il a occupées en République centrafricaine notamment à l’Assemblée nationale et dans la plus grande centrale syndicale du pays, l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (l’USTC), Théophile Sonny COLE a décidé de s’engager dans la bataille de la présidentielle. 

Il explique que son pays est tombé si bas par la pire des crises qu’il traverse avec son cortège de destructions des biens tels que les meubles et les immeubles suivis de beaucoup de pertes en vies humaines. La couche sociale a également été victime des destructions. 

Ne pouvant pas croiser les bras face à cette situation dramatique, en tant que centrafricain responsable et syndicaliste, il a préféré s’engager à fonds pour sortir son pays du gouffre. 
« Plus jamais, personne ne devra s’arroger le droit d’ôter la vie à autrui, ni de lui faire subir des violences et/ou des tourments moraux ou corporels. Chacun de nous doit se sentir protégé. Nous devons formellement et définitivement arrêter de nous entretuer, de détruire notre identité et de détruire notre pays », a –t-il déclaré. 

La vie humaine a un grand prix devant Dieu quelle que soit la religion que l’on pratique. Elle est sacrée. Si l’on se met à détruire son prochain, pour qui prétendons-nous devenir dirigeants dans ce pays ? 
Si l’on a l’ambition de briguer la magistrature suprême de l’Etat, nous devons tous savoir que c’est pour le peuple. Pour cela, ce peuple doit être entretenu pour savoir que l’on ne vient pas pour remplir sa poche. 

De ce qui précède, nous devons nous engager à être des patriotes comme nous l’explique Théophile Sonny COLE : « Nous devons donner le plus grand de notre amour à notre pays et nous dire en tout temps, Centrafrique plus que tout, centrafricain d’abord et non l’étranger d’abord. En mettant toute notre foi, toutes nos forces ensemble, dans la prévention des menaces aussi bien internes qu’externes qui le guettent, pour défendre son intégrité, cette seule terre, terre de nos aïeuls, accueillante et nourricière qui est notre patrimoine à nous et qui nous apportera le bien être et le bonheur, à condition que nous nous remettions résolument au travail afin d’apporter la valeur ajoutée nécessaire au développement, à la croissance de notre nation, de notre patrie. Cette patrie que nous devons placer avant toute autre considération, quelles que soient les difficultés de l’heure, les dysfonctionnements. La Centrafrique est une et indivisible ». 

En tant que syndicaliste, Sonny COLE veut valoriser son milieu. Dans sa politique, il accorde beaucoup d’importance à tous, notamment aux fonctionnaires, aux travailleurs du public et du privé, aux étudiants, aux commerçants, aux ouvriers, aux artisans, aux entrepreneurs, aux Koli et Ouali Gara, aux Boubanguere, aux cultivateurs, aux éleveurs, aux pêcheurs et aux « chercher à manger » de sorte que chacun puisse avoir sa place. Il insiste que c’est un devoir. 
Avec Sonny COLE, les salaires des fonctionnaires seront augmentés, a-t-il promis. « La reconstruction » est le mot sur lequel il a insisté pour la préservation et l’élévation du niveau de l’unité du peuple. Son slogan en langue nationale : « A BOUBA ? E LEKE ».