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Biographie

52 ans, Marié, père de huit enfants.

QUALIFICATIONS ET DOMAINES DE COMPETENCES 
-Juriste de Droit Public et Sciences Administratives, spécialisé en Droit Public Economique et Droit Constitutionnel ; Praticien du Droit ; 
-Politologue, diplômé en sciences politiques, Homme Politique en activité avec forte capacité de Leadership, de mobilisation et d’organisation ; 
-Législateur expérimenté ayant fait deux législatures comme Député, 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale et Conseiller National de Transition ; 
-Spécialiste des questions relatives aux politiques et à l’exploitation des ressources minières avec fortes connaissances des mécanismes, législations et stratégies de lutte contre les diamants de sang.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES 
-1986 – 1989 : Chef des Services de la Législation et de la Publication Economique

-1987 – 1989 :(concomitamment) Point Focal de la Conférence Permanente des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique et de France dont le Siège se trouve au Burkina Faso
-1990 - 1996 : Administrateur Chargé du Recrutement, des Affectations, de la Gestion des Contrats et Carrières du Personnel au Département de l’Administration et du Management (OHRM) au Secrétariat General des Nations Unies à New York (USA) ; 
-1996 - 1999 : Contrôleur Général des acquisitions Internationales et Souscripteur Principal des polices d’Assurances, stocks et Annuités Internationales

1999 - 2002 Avocat d’Affaires et Conseil juridique en Investissements, Immigration/Emigration près la Cour d’Appel de Queens, 
Cabinet CGS llc, USA - Europe - Afrique ; Queens, New York, 
-2002 – 2003 : Consultant International Senior, Formateur au PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et à la FAO Bangui, RCA ; 
-2003 – 2005 : 1er Secrétaire Permanent du Processus de Kimberley en Centrafrique et Conseiller Technique Principal au Ministère des Mines,, de l’Energie et de L’Hydraulique.
2005 – 2006 : Député élu de la Circonscription de Bossangoa 1, puis élu 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale de la République Centrafricaine ; 
2006 – 2007 : Ministre Conseiller à la Présidence de la République, Porte-Parole de la Présidence ; 
2007 – 2008 : Ministre de la Communication, de la Réconciliation du Civisme et du Dialogue, Porte-Parole du Gouvernement centrafricain ; 
2008 – 2011 : Ministre d’Etat Chargé de la Communication, de la Réconciliation Nationale du Civisme et du Dialogue, Porte-Parole du Gouvernement ; 
2009 – 2011 : Vice-Président du Comité de Pilotage du Programme Désarmement Démobilisation et Réinsertion, Représentant du Gouvernement centrafricain ; 
2013 – 2015 : Conseiller National de Transition au Parlement de Transition (CNT) Bangui, République Centrafricaine. 




DIPLOMES ET CERTIFICATS DE FORMATION 
-Baccalauréat série A 4 ; Lycée Marie Jeanne Caron 1982 ; 
-Licence en Droit Public ; Université de Bangui 1985 ; 
-Maitrise en Sciences Juridique, Option : Administration et Droit Public Economique 
Université Cheik Anta Diop Dakar Sénégal 1986 ; 
-Certificat d’Etudes Spécialisé de 3ème cycle en droit et gestion des institutions Ecole Internationale de Bordeaux /Université de Bordeaux France 1987- 1988; 
-Diplôme de 3ème cycle de Formateur-Missionnaire en Management des Universités d’Atlanta (Georgia) et de Pittsburgh aux USA, Atlanta, Georgia, 1989; 
-Doctorat en Politiques Publiques (Public Policy) et Gestion des collectivités 
New Haven University, Connecticticut, 1998; 
-Diplômes Internationaux de Certification série A3, série 6 et 7 en Assurance, Investissements, actions en bourse près les Bourses de Wall Street et de Chicago 
Trumbull Connecticut/New York, USA 1999; 

DISTINCTIONS HONORIFIQUES 
- Officier dans l’ordre du Mérite centrafricain 1989 ; 
- Commandeur dans l’ordre de la Reconnaissance Centrafricaine 2004 ; 
- Commandeur dans l’ordre du Mérite Centrafricain 2008 ; 
- Grand Officier dans l’ordre du Mérite Centrafricain 2014 

 

Vision politique

Sa vision politique


La République Centrafricaine, mon pays vit depuis quelques années une période des plus difficiles de son histoire. Le peuple centrafricain, désemparé, soumis à d’indicibles et indescriptibles souffrances vit avec courage cette période difficile, mais avec beaucoup d’espoir et d’optimisme. 

Je m’incline devant ce courage et partage les douleurs de toutes les familles éprouvées de quelque manière que ce soit ainsi que les souffrances et difficultés de tous les déplacés et ceux dont les biens sont détruits. 

En tant que patriote ayant vécu et partagé de bout en bout cette souffrance avec mon peuple, ma vision est porteuse d’espoir, d’unité, de paix, du vivre ensemble et de développement. Mon engagement en vue de faire sortir notre Nation de la situation chaotique dans laquelle elle se trouve est inébranlable. 

C’est pourquoi, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle pour assumer les fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat, afin d’implanter et d’impulser le leadership d’espoir de réconciliation et de développement dont mon peuple a besoin. 

Je mesure donc, sans moindre équivoque l’immensité de la tâche et des responsabilités que cela représente. 
Oui la tâche est immense et l’œuvre de la reconstruction de notre pays grandiose, mais je sais que notre peuple uni et décidé a toujours relevé de tel défi de par son histoire. 

C’est donc, ensemble, sans exclusion, sans tribalisme et dans une cohésion sociale durable, en faisant appel au génie de chaque centrafricaine et de chaque centrafricain, que nous bâtirons un Centrafrique nouveau, réconcilié avec lui-même, uni et prospère… 
C’est ensemble que nous écririons une nouvelle page de notre histoire. 

Ainsi, dans l’indispensable esprit du « Vivre ensemble » je rechercherai permanemment et instaurerai une solide et pérenne cohésion sociale dans le pays ou les communautés vivront en totale symbiose dans le respect de notre diversité culturelle ou religieuse. 

Je ferai appel à toutes les compétences nationales sans distinction de sexe, de tribu, de religions ou d’obédience. C’est à ce prix et à ce prix seul que nous parviendrons à réconcilier notre peuple, à ramener et à consolider la paix. 

Dans ce rassemblement patriotique refondateur dont je parle, une place particulière sera réservée à notre diaspora qui devra jouer un rôle d’appoint car porteuses de riches initiatives, de savoir et savoir-faire. Un dispositif règlementaire et législatif sera conçu pour encourager, valoriser et appuyer les initiatives de notre diaspora, les organiser de manière plus dynamique, d’assurer véritablement leur représentativité dans les instances décisionnelles du pays. 

Cela devrait être l’une des missions principale de notre diplomatie mais celle-ci, depuis des années est restée très faible et traditionnelle. Elle n’a pas même pas contribué à circoncire les crises vécues par notre pays. 
Il nous faut impulser une diplomatie agressive, qui vend positivement l’image de notre pays, dans laquelle la coexistence pacifique avec nos voisins et avec les pays frères de la sous-région sera de mise afin d’asseoir une coopération gagnant- gagnant pour nos peuples. 

Oui, C’est tous ensemble que nous pouvons - car mon intime conviction du moment est que : celui parmi nous qui sera élu Président de la RCA en 2015-2016 ne pourra gérer le pays seul, ni qu’avec son parti politique, ni qu’avec son clan politique. Il doit par patriotisme et pragmatisme faire appel à toutes les compétences pour reconstruire solidement les fondements dévastés de la République Centrafricaine. 

Cet engagement patriotique de paix, de concertation, de respect de nos diversités, d’espoir de développement, se fondera sur mon ferme et vigilant respect de la forme républicaine et laïque de l’Etat pour nous permettre d’enraciner et de renforcer notre Démocratie encore fragile. 

Avec les affres sociales de la crise que nous constatons tous les jours, la santé et l’éducation du Centrafricain resteront mes premiers soucis et bénéficieront d’une attention particulière : le centrafricain doit être soigné – bien éduqué, car c’est lui la première ressource. 
- Bien soigner notre peuple commence par l’urgence d’offrir à nos populations les infrastructures de base à savoir de l’eau potable pour chaque ménage, de l’électricité pour chaque village et des services de soins de santé primaires gratuits pour tous et des infrastructures sanitaires modernes. 

- Pour bien éduquer notre peuple une véritable réforme en profondeur de notre système éducatif et civique doit être opéré quelque soit le prix à payer. Sans cela, notre pays risque de sombrer définitivement par manque d’hommes et de femmes bien formés pour la relève. 

Un peuple bien éduqué et jouissant d’une bonne sante offre la juste occasion à nous dirigeant d’avoir foi à nos plan de développement. J’œuvrerai sans ménagement, dans un élan de solidarité nationale indispensable pour la réconciliation, afin que les affectées, les démunis, les personnes ayant perdus leurs biens ou ceux qui leurs sont chers, les personnes vulnérables, particulièrement les handicapés trouveront auprès de l’Etat tout l’appui, les réparations et le réconfort nécessaires. Sur ce volet, la première mesure sociale et humanitaire à prendre c’est de ramener tous les réfugiés au pays et tous les déplacés chez eux – les aider, avec l’appui des organisations non gouvernementales à se réinstaller. 

Les soixante milles retraités et plus, que compte la RCA devront avoir la reconnaissance de toute la nation et particulièrement de l’Etat. Nous devons mieux nous occuper d’eux, assurer la régularité de paiement de leurs pensions. 

Face à la situation dramatique qu’a connue notre pays, face à la destruction totale du tissu économique, mon engagement est de remettre le secteur privé, les initiatives privées et l’entreprenariat au centre de la reconstruction et du développement de notre pays. 

Avec une population globale constituée de plus de 70% de jeunes. Avec une population dont près de 75% provient du monde rural ; je ferai de l’agriculture, de l’élevage, des petites et moyennes entreprises, des petites et moyennes industries de conservation et de transformation de nos produits et du commerce, mon fer de lance de l’essor économique et du progrès de notre beau et riche pays. Nous serons ainsi à mesure d’assurer l’autosuffisance alimentaire à notre peuple, créer de l’emploi pour les jeunes et assurer une croissance forte et durable de notre économie puisque l’agriculture seule contribue à 52% du PIB National. 

J’impulserai et encouragerai de manière active la culture du travail, de l’exemple, de l’excellence et du civisme pour un changement radical des mentalités. Nous devons emmener notre peuple à changer de mentalité. Ce ne serait pas par des décrets ou des lois que nous le ferons, ce serait par l’exemple que nous même dirigeant donneront par notre travail, notre détermination, notre rigueur, notre observation sans failles des règles d’or de la bonne gouvernance et de la vie en cité. 

Dans cette situation de déliquescence notoire de l’autorité de l’Etat et de liquéfaction de notre dispositif de défense nationale, la reforme de notre armée nationale, et le rétablissement de sa pleine opérationnalité, la restauration des forces de sécurité intérieure et la remise sur pied de l’autorité de l’Etat sont pour ma part des priorités absolues qui appellent l’attention de tous. 

L’autorité de l’Etat dont il est question pour moi passe par l’édification d’un véritable Etat de Droit dont le dépositaire reste et demeure le pouvoir judiciaire. 
Avec tous, je mettrai tout en œuvre pour redonner à la justice son image de marque en la requalifiant dans sa mission noble et glorieuse. 

Oui, il faut le reconnaitre, notre système judiciaire est gangrené par plusieurs maux et manque cruellement de ressources humaines matérielles et financières. Grande sera ma responsabilité d’éradiquer ces maux, de doter notre justice de moyens adéquats tout en œuvrant à ce qu’elle reste et demeure un pouvoir totalement indépendant des autre pouvoirs. C’est la seule option pour bâtir un Etat de Droit. 

Elle passe aussi, par une Administration forte : Il faut repenser notre administration. J’entends faire de l’administration centrafricaine une administration dépolitisée, détribalisée ou la compétence, l’expérience et la performance doivent être reconnues, valorisées, récompensées et retenues comme seules règles de toutes promotions. 

Elle passe enfin par l’indispensable restauration de l’Autorité des Notables locaux (chefs de quartiers, maires etc…) et la revalorisation de leurs fonctions, gage de la réimplantation de la culture civique et citoyenne à la base. 

Il nous faut bâtirai un Etat ou le dialogue social entre l’Etat les syndicats reste permanent, sincère, fondé sur la valorisation et la juste rémunération du travail. C’est ainsi que nous remettrons le centrafricain au travail et établirons une solide paix sociale. 

Ma ferme volonté, plusieurs fois exprimée sur le sujet de la défense nationale reste établie. Nous tous devront rester intransigeant sur l’exigence pour notre pays de constituer urgemment une véritable armée nationale véritablement républicaine, une armée qui reste et demeure le patrimoine du peuple et non d’un homme ou d’un clan, une armée où il ne devrait avoir ni favoritisme ni injustice dans les promotions, une armée ou les performances, l’expérience, les actes de bravoure doivent être récompensées, une armée où le recrutement est républicain et observe la règle cardinale de représentation des régions, une armée où la formations est une priorité et un droit pour les officiers ou hommes de rangs, une armée où des corps militaires ne peuvent être soumis qu’à un homme et instrumentalisés à des fins non républicaines, une armée où les militaires , défenseurs de leur patrie doivent être entretenus, bien nourris, bien soignés, bien habillés, bien équipés, bien entrainés et mis dans les conditions adéquates pour être prêts physiquement et moralement à être projetés partout sur les théâtres d’opération pour défendre leur patrie, une armée complètement apolitique et qui fait la fierté de la nation. 

L’expérience de la crise sécuritaire généralisée que notre pays vit avec la montée exponentielle de la délinquance, du banditisme et du grand banditisme aux relents terroristes, nous impose une professionnalisation maximale de nos forces de défense intérieure : La Gendarmerie et la Police bénéficieront de formations spéciales et seront équipées en conséquence pour tenir nos villes. 

Ainsi, la mise en œuvre d’un programme de DDRR, bien ficelé, tirant les leçons des erreurs du passé, alimenterai doublement et de manière très positive la dynamique de notre vision du développement économique puisqu’il offre l’opportunité d’un corps disponible de main d’œuvre en même temps qu’il fourni à notre nouvelle armée un vivier de jeunes aguerris et préparés. 

Ce Programme DDRR pour ma part sera accompagné d’un vaste programme que j’appellerai« Programme National Citoyen de Restitution Volontaire et de Ramassage des armes de guerre » 

J’aurais mis de notre coté toute les chances de réussir avec tous, ma mission d’assurer la défense de notre peuple et de nos frontières ainsi que la défense de nos patrimoines et richesses naturelles, étant données que cette dynamique de professionnalisation de nos forces de défense inclura de facto les éléments paramilitaires des eaux et forets. 

« Ma conviction est que sans sécurité alimentaire et sans sécurité de l’emploi on ne saurait réellement et durablement asseoir une sécurité publique nationale ni une sécurité des personnes et des biens ». 

C’est pourquoi il nous faut nous battre contre la misère qui s’est profondément installée dans nos villes, dans nos villages, dans nos maisons, dans nos familles et qui sont sans conteste l’une des causes des crises à récurrence et de la violence dans notre pays. 

Ensemble, avec toutes nos énergies, avec les moyens de l’Etat et l’appui de nos amis de la communauté internationale, nous devons mener une lutte farouche contre la précarité et le chômage des jeunes et des femmes. 

En termes simples nous mettrons tout en œuvre pour que chaque centrafricaine, chaque centrafricain trouve un travail…Que chaque centrafricain trouve quelque chose à faire pour sa survie, pour sa dignité et pour son pays. IL Y’A DE LA PLACE POUR TOUS. 

Mu par mon obédience de social libéralisme humaniste, j’ai foi en ce que cela constitue la seule voie cardinale pour offrir aux jeunes embarqués dans la vie de violence, l’option de l’abandon des armes et du retour à la vie citoyenne normale. 

Conscient du nombre croissant des femmes, lesquelles sont devenues aujourd’hui majoritaire dans notre société et dotées de mêmes atouts que les hommes, il est impératif que nous tous concédons à ce que la 

politique du genre ainsi que la lutte contre la déperdition scolaire des filles soient un devoir et un défi national. J’entends m’engager sans ambiguïté et les mener jusqu’au bout avec une législation spécifique. 

Pour arriver à ce sursaut national, le clanisme et le tribalisme sont à bannir afin qu’ensemble, dans la tolérance, de manière inclusive et participative nous entreprenions dès après ces élections la vraie quête de notre bien-être et la vraie marche vers le développement de notre pays. 

Aussi et je crois, que la première responsabilité d’unir, de rassembler d’inclure tout le monde, de bien gérer, revient à celui à qui les centrafricaines et centrafricains éliront comme Président et lui confieront pour cinq ans la conduite de leur destinée. 
Tant est, je pense et me suis fait conscience profonde que « nulles volontés combattantes réunies en milliers, ne sauraient prétendre sortir la RCA de son chao actuel tant que le dirigeant suprême lui-même et d’abord - ne fera pas de la stricte observation des règles de la bonne gouvernance et l’état de droit, de la lutte sans merci contre la corruption, les détournement des derniers publics et des biens de l’Etat, de la lutte contre l’impunité, l’injustice et l’iniquité, son livre de chevet ». 

Il nous faut nous résoudre sans recul, aujourd’hui et maintenant, à ce que l’impunité n’ait plus droit de cité en Centrafrique. 

Il nous faut en définitive construire une société plus démocratique, plus égalitaire où le peuple a la parole et a le dernier mot. 

Une société où les gouvernants sont les serviteurs du peuple souverain et non les maitres. 

Une société où nos immenses richesses, patrimoines et valeurs culturelles, curieusement mises à l’écart depuis deux décennies dans notre gestion de l’Etat doivent être revisitées, remises en valeur et intégrées dans notre vision de construction d’un Centrafrique nouveau. Car celles-ci demeurent les vrais repères de notre peuple et doivent gouverner nos ambitions. 

Une société où il fait bon vivre pour chaque citoyen et chaque étranger vivant sur le sol centrafricain. 

Telles sont les valeurs, les engagements qui sous-tendent l’inébranlable croyance que j’ai en mon peuple et qui guident ma quête de la magistrature suprême de l’Etat de mon pays, la RCA. 

Fait à Bangui, le 17 Novembre 2015 


Cyriaque GONDA

© 2016 par Chibazo Théophilus OKOYE. 

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