
Quel Président pour la RCA ?

Né le 31 décembre 1946 à Brazzaville (CONGO)
(Plusieurs fois Ministres dans les gouvernements successifs des Présidents KOLINGBA, PATASSE et BOZIZE)
Fonctions militaires
▪Commandant de compagnie Ecole de cadre
▪Directeur d’Ecole Militaire des Enfants de Troupe Jean Bedel BOKASSA
▪Commandant du groupement d’instruction (GIFA)
▪Commissaire du gouvernement près le tribunal militaire permanent
▪Commandant d’armes du camp Kassaï
▪Chef de Bureau d’Etudes et de coordination à l’Etat major des Armées
▪Commandant de l’Armée de l’aire et Commandant de la base aérienne militaire de Bangui M’Poko
▪Commandant du régiment de soutien
▪Commandant d’Armes du camp Fidel OBROU
▪Inspecteur de l’Armée Nationale
▪Chef de Bureau d’Etudes et de coordination à l’Etat major des Armées
▪Commandant du régiment de soutien
▪Commandant d’Armes du camp Fidel OBROU
Fonctions civiles
▪Inspecteur d’Etat
▪Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale
▪2 fois Ministre de la justice Garde des Sceaux
▪Ministre de la Santé et des Affaires Sociales
▪Ministre Délégué à la Défense National chargé de la Restructuration des Armées
▪Conseiller à la Présidence de la République chargé de la Restructuration des Armées
▪Président du Comité Régional de l’OMS et Premier Vice-président de l’Assemblée Générale de l’OMS
▪Président du Comité Ministériel des Pays non alignés
▪Préfet de la Lobaye
▪Directeur Général, ensuite Président du Conseil d’Administration de l’ENERCA
▪Haut Commissaire à la Présidence chargé de la JPN
▪Ministre Délégué à la Présidence chargé du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et Jeunesse Pionnière Nationale (JPN)
Sur le plan formation militaire
Aussitôt après l’obtention du Brevet d’enseignement général, je me suis incorporé dans l’armée nationale en 1965 et ai suivi régulièrement toutes les formations requises de niveau supérieur jusqu’à l’obtention des diplômes : ▪d’Artillerie, ▪d’études tactiques et stratégiques, ▪Licence de pilote et ▪Capacité en droit à l’Université de Bangui.
Sa vision politique
Appel – à mes Compatriotes, aux Amis et aux Partenaires de la République Centrafricaine
Il y a cinquante-cinq années écoulées, que la République Centrafricaine a conquis sa souveraineté en tant qu’Etat indépendant dans le concert des Nations. Mais malheureusement depuis lors, il demeure le plus pauvre et l’un des plus vulnérables de la planète. Contrairement aux Nations sœurs de la sous-région avec lesquelles la République Centrafricaine a conquis l’indépendance en 1960, elle n’a connu qu’une régression retentissante à cause de la mauvaise gouvernance des régimes qui se sont succédés, laquelle n’a généré au fil des ans que des frustrations jusqu’à imposer une déstabilisation permanente du fait des coups d’Etat et rébellions. Il ne s’est développé qu’une politique de bouffonnerie, de l’intolérance, de l’exclusion, du clientélisme, du tribalisme étroit, en en faisant un Etat rentier, c’est-à-dire un système politique pervers grâce auquel une minorité exploite cruellement la majorité silencieuse réduite à l’ostracisme par l’intimidation et la menace, en brandissant le brandon de la discorde et de la guerre civile.
En dépit de tous les éléments structurels d’une Nation réunis par la République Centrafricaine, les gouvernements successifs n’ont pas œuvré vraisemblablement à façonner une entité nationale propre, qui puisse contribuer hardiment au relèvement socioéconomique et culturel du Centrafrique. A cela s’ajoute l’absence d’initiatives nationales en vue de l’optimisation intersectorielle inhérente au développement, ce qui fait que la RCA est devenue pratiquement un pays exsangue, dépourvu de ressources financières et matérielles ce, malgré ses multiples potentialités naturelles pouvant assurer de façon conséquente son décollage économique et technologique. Face à ce constat amer, il est impératif de concevoir et de réorienter un programme de réforme profonde de la République Centrafricaine, visant à y promouvoir une nouvelle politique porteuse d’espoir en vue de hâter la rédemption tant souhaitée, afin que le Centrafrique restauré, se réconcilie avec lui-même, de manière à s’atteler conséquemment à la tâche ardue de reconstruction nationale dans une conjoncture qui lui soit favorable.
Pour toutes ces raisons liées aux échecs des gouvernances passées lointaines et récentes dont les mêmes tenants veulent encore briguer la magistrature suprême de l’Etat, pour achever la destruction totale de notre cher et beau pays, profondément meurtri ; et pour faire barrage à ce projet diabolique ; des compatriotes en toute confiance, en se fondant sur les idéaux légués par le Président-fondateur Barthélemy BOGANDA, ont ravivé mon engagement, pour la cause sacrée de la République Centrafricaine, en suscitant mon attention humaine, ma foi patriotique et mon enthousiasme d’homme d’actions utiles pour l’humanité et pour l’intérêt général. Convaincu que c’est ensemble que nous devrions reprendre en main le chantier de la renaissance de notre pays ; et au nom de la PAIX, des Droits fondamentaux de la personne humaine et de la Culture de la Démocratie ; je lance un vibrant APPEL à tous les Compatriotes, à tous les Amis et aux Partenaires de la République Centrafricaine, à vous tous qui partagez ces mêmes valeurs humanistes et démocratiques, de prendre avec nous le train du chantier de cette renaissance, et de soutenir cette œuvre rédemptrice avec toutes vos contributions multiformes (humaines, matérielles et financières), indispensables au succès de mon élection à la Présidence de la République en 2015.
D’avance, je vous remercie.
Général Xavier-Sylvestre YANGONGO