
Quel Président pour la RCA ?

Opérateur économique, Sylvain Ngakoutou Patassé est expert évaluateur en diamant et or de profession.
Quatrième enfant d’une fratrie de 13 enfants du feu président Ange Félix Patassé, il préside actuellement Centrafrique Nouvel Elan, une association politique créée en 2014.
Avant de s’engager en politique, suivant naturellement les traces de son célèbre père notamment au travers de sa candidature à la présidence de la transition en Centrafrique en 2014, Sylvain Patassé a mené un riche parcours dans le monde des affaires en Afrique.
Il dirige successivement :
• Les Transports Ngakoutou de carburant et lubrifiant en Centrafrique (1994-2003) ;
• La SEFACA : Société Forestière en Centrafrique (2001 2003) ;
• L'Agence Immobilière Ngakoutou en Centrafrique (2001 à ce jour);
• La CAMCERCO : Batiments et Travaux Publics au Cameroun (2007 à ce jour) ;
• La SINOKING MINING : Exploitation et Recherche Minière au Mali (2008 à ce jour) ;
• La COOPADOR : Coopérative d’exploitants de diamant et or en Centrafrique (2010 à ce jour) ;
Sylvain Ngakoutou Patassé est également très actif dans le domaine humanitaire en tant que :
• Chargé de mission de l’ONG « Vaincre le SIDA » en Centrafrique (2008-2013) ;
• Coordonnateur de l’Association « Cri des abandonnés de la crise Centrafricaine » depuis 2014.
Il est marié et père de cinq (5) enfants.
Sa vision politique
Centrafricaines, Centrafricains, Chers Compatriotes,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Mes chères mamans et sœurs,
Avant d’entamer mes propos, permettez qu’on observe une minute de silence en mémoire de toutes les victimes des crises successives et multiformes qu’a connues notre pays.
Je vous remercie.
Je tiens particulièrement à vous témoigner ma gratitude pour cette invitation et vous dire à quel point, je suis honoré d’être parmi vous, en cette Journée Internationale de la Femme.
J’ai accepté d’être ici aujourd’hui afin de rendre un hommage appuyé aux femmes du monde en général et plus particulièrement à la Femme Centrafricaine qui continue de payer un lourd tribut des conséquences de la violence et la barbarie, fruit de l’inconscience des hommes.
Depuis plusieurs années, la République Centrafricaine va mal. Je ne vous apprends rien.
Le pays est confronté à de nombreuses crises multiformes récurrentes.
Ces crises ont engendré des fractures qui opposent les centrafricains les uns aux autres, des divisions et conflits qui font le lit des replis identitaires et religieux.
Ce triste constat m’avait poussé à prendre mes responsabilités de citoyen en présentant ma candidature à l’élection à la présidence de la transition en janvier 2014.
Vos cris de détresse et vos incessants appels ont plus que jamais renforcé ma conviction et ma foi en un avenir meilleur pour notre pays.
Vous êtes le socle de notre société, les gardiennes de notre héritage culturel, la force et l’énergie sans lesquelles aucune action salutaire ne saurait être réalisée dans notre pays.
Chères concitoyennes, chers concitoyens, j’ai mûrement réfléchi depuis notre dernière rencontre ici même à Berbérati.
Personne ne peut demeurer insensible face à la spirale de violence barbare qui secoue notre pays.
Le destin d’une nation est l’affaire de ses Fils et Filles.
Voici donc venu le temps pour la République Centrafricaine de se forger un nouveau destin à travers les consultations à venir.
A votre principale interrogation je réponds sans détour OUI je suis prêt à suivre les pas de notre Président Ange Félix PATASSE.
En tant que Centrafricain, j’ai l’impérieux devoir de réagir et d’agir.
Un adage populaire dit que « ce que femme veut, Dieu veut ».